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Et si les réseaux d’EEDD se mettaient aux réseaux sociaux !

mercredi 4 juin 2014, par Lola MARCHAIS

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Plusieurs associations du réseau se tournent vers les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, tripadvisor... Cet article a pour but de donner un aperçu des atouts et des inconvénients de Facebook notamment et des réseaux sociaux plus globalement, avec le témoignage de trois structures pionnières du réseau.

Quels réseaux avez-vous choisi et pourquoi ?

Pour les associations comme la Maison du Marais Poitevin, dont 80% de l’activité est directement lié à ses recettes d’activités, la communication, la publicité et le bouche à oreille sont indispensables.
La MMP a donc décidé de suivre la mode et de s’inscrire sur Facebook. Elle est également inscrite sur d’autres types de site comme tripadvisor qui répertorie les lieux ou activités liés au tourisme. Contrairement à ces sites-là, Facebook permet d’être directement l’émetteur de la communication. Il est possible de faire évoluer celle-ci progressivement par des publications régulières.
Il est possible soit de créer un profil ou bien une page au nom de l’association, certaines ont même choisi d’utiliser les deux.

Les jardins respectueux ont choisi Facebook car selon eux c’est le réseau social le plus connu et le plus simple d’utilisation. Leur page est pour eux un lien direct avec leurs adhérents et sympathisants, "Une page Facebook crée un lien beaucoup plus intime avec les personnes, l’interaction est plus forte."

L’association Prom’haies utilise à la fois Twitter et Facebook. Ils ont choisi les réseaux sociaux car leur association s’adresse avant tout au grand public et la majorité des personnes inscrites sur facebook le font à titre personnel.

Comment les utilisez-vous ?

- MMP : Ils utilisent surtout la publication de photographies pour faire la promotion de sorties, d’activités, du lieu... Les textes sont peu lus, l’information courte et instantanée est la plus efficace selon eux. Ils gèrent également des publicités qu’ils achètent à Facebook pour mettre ponctuellement une information en avant.
- Prom’haies : Tout ce qu’ils publient sur leur page Facebook sont des articles préalablement écrits pour leur site internet. Leur site, leur newsletter mensuelle et leur page Facebook sont liés par le biais d’un logiciel, les articles sont les mêmes, ils n’ont qu’une seule version de l’article à écrire et il est publié via ces 3 outils de communication. Cette manipulation pré-configurée leur permet de gagner du temps, sans quoi ils ne pourraient alimenter leur page régulièrement. Ces articles sont donc la seule source d’information qui vient pourvoir leur page Facebook.

Quels publics touchez-vous avec ces réseaux ?

La cible de tels outils est assez large : de plus en plus de monde y est inscrit, de tout âge et de divers statuts (professionnel ou personnel). Facebook permet de relayer l’information par le biais de son statut, sorte de bouche.
Nous n’avons pas eu de témoignage concernant la fonction création d’événement, la MMP souhaite s’y intéresser prochainement.

Les jardins respectueux confient qu’avec Facebook ils écartent de fait un autre type de public, celui qui n’est pas coutumier de l’outil internet.
La MMP, qui possède environ 2000 amis sur leur profil et 900 abonnés sur leur page, n’accepte pas tout le monde. L’association filtre les profils qui lui semblent faux.

Quels avantages et quels inconvénients ?

L’utilisation des réseaux n’est pas innée : même si c’est un outil dans l’ensemble intuitif, un apprentissage sérieux est nécessaire pour utiliser au mieux les fonctions proposées : simplicité apparente... mais la page devient vite un peu « brouillon ». Beaucoup d’informations s’accumulent sans véritable classement, obligeant à une régularité et génère une certaine dépendance, une contrainte de gestion : on ne peut pas laisser trop longtemps la page sans nouvelle publication.
Les jardins respectueux semblent regretter de ne pas maîtriser suffisamment cet outil, ils ont l’impression de passer à côté de certaines fonctions qui pourraient leur apporter. Twitter ne convenait pas à Prom’haies étant trop instantané et ne pouvant publier que trop peu d’informations.

Certaines associations choisissent de confier la gestion du réseau social à une personne de la structure, le chargé de communication lorsqu’il y en a un. Cela permet de centraliser la publication de l’information. D’autres laissent la personne possédant l’information la publier directement.
Il est possible de trouver sur Facebook des Statistiques concernant les visiteurs : pages vues, l’âge, le sexe, la région, c’est une fonction dont se sert notamment la MMP.

L’impact précis est difficilement mesurable, mais la présence des associations leur permet de toucher de nouveaux publics

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